À propos

Vision

Atteindre l’excellence dans tous les aspects de l’éducation médicale au Canada et obtenir pour elle une reconnaissance internationale.

Mission

L’ACÉM a pour mission de promouvoir, de faire avancer et de reconnaître l’excellence tout au long du continuum de l’éducation médicale au Canada. Nous comptons :

  • Soutenir les membres de l’ACÉM et les autres (éducateurs, enseignants et apprenants) dans leurs rôles éducatifs
  • Construire des réseaux et des communautés d’éducateurs médicaux
  • Promouvoir le développement et l’application en éducation médicale des pratiques exemplaires, basées sur les meilleurs évidences
  • Prôner l’excellence en éducation médicale partout au Canada

Déclaration sur la vérité et la réconciliation

L’Association canadienne pour l’éducation médicale reconnaît respectueusement que nous nous trouvons actuellement et que nous travaillons sur les terres traditionnelles des peuples autochtones (Inuits, Premières Nations, Métis) du Canada. Nous honorons les origines ancestrales, l’héritage et les apports des peuples autochtones et nous tenons à les en remercier. Nous reconnaissons le savoir et les cultures des peuples autochtones du Canada et nous soulignons leurs contributions positives soutenues à la santé et à la guérison. Nous respectons les Traités qui ont été conclus sur ces territoires, nous reconnaissons les préjudices et les erreurs du passé et du présent et nous nous engageons à aller de l’avant en partenariat avec les communautés inuites, métisses et des Premières Nations dans un esprit de réconciliation et de collaboration.

Historique de l’ACÉM

L’ACÉM : Les tout débuts
Par W. Wayne Weston, MD

Le 1er juillet 1987, l’Association canadienne pour l’éducation médicale voyait le jour ou même, pourrait-on dire, « éclatait au grand jour ». Déjà en octobre de cette année-là, cette organisation qui prenait son envol avait d’étonnantes réalisations à son actif :

  • L’Association comptait 500 membres en règle.
  • Un comité de direction avait été formé et avait tenu sa première réunion, lequel était composé de membres représentant des facultés de médecine partout au Canada.
  • Un premier bulletin venait d’être publié et un deuxième bulletin était sur le point de l’être.
  • Les préparatifs allaient bon train pour la première réunion nationale qui allait être tenue à Montréal en 1988.

Cette belle réussite était le fruit d’une mise en œuvre au moment opportun et du travail acharné des fondateurs, en particulier Ian Hart.

Le Canada avait besoin d’un organisme comme l’ACÉM et les leaders en éducation médicale souhaitaient ardemment la création d’un forum canadien qui leur permettrait de partager leurs idées à propos des bonnes pratiques pédagogiques ainsi que leurs préoccupations à l’égard du système de reconnaissance des membres du corps professoral qui désavantageait les enseignants en médecine. On s’attendait en effet à ce que les membres du corps professoral excellent sur trois fronts et à ce qu’ils soient à la fois d’excellents cliniciens, des enseignants exemplaires et des chercheurs exceptionnels. Cependant, ils étaient promus en grande partie en fonction de leurs publications et des subventions de recherche obtenues. Le Dr Ian Hart, conscient du fait que pour devenir un excellent enseignant clinicien il fallait du temps, de l’attention et une bonne formation, s’est rendu compte qu’il ne pourrait pas exceller dans ces trois domaines à la fois et a décidé de se lancer dans une aventure risquée. Il a délaissé sa carrière de chercheur en sciences biomédicales pour devenir professeur de médecine.

« Dans mon premier poste à temps plein comme professeur de faculté, j’ai tôt fait de me rendre compte que, bien que j’étais un chercheur chevronné en endocrinologie et que je possédais une solide expertise dans ce domaine, je consacrais une grande part de mon temps à l’enseignement sans avoir pourtant reçu de formation dans ce domaine. J’ai donc suivi quelques cours en éducation médicale et, vers la fin des années 1970, j’ai pris une année sabbatique et j’ai partagé mon temps entre l’enseignement de la médecine et la recherche en laboratoire humide sur les troubles thyroïdiens. À mon retour, j’ai laissé tomber le laboratoire et mes subventions de recherche pour me consacrer de plus en plus au domaine de l’éducation médicale. »

Durant son année sabbatique dans son Écosse natale, le Dr Hart a collaboré avec M. Ron Harden qui avait créé l’Examen clinique objectif structuré (ECOS) vers la fin des années 1970. Le DHart a vite perçu le potentiel de ce nouvel outil d’évaluation et a commencé à l’utiliser dès son retour à Ottawa. Il en a par la suite fait la promotion partout au Canada et à l’étranger.

Sa détermination à améliorer le processus d’évaluation découlait sans doute de sa propre expérience comme étudiant de cycle supérieur et comme examinateur. À sa première tentative, il avait échoué à l’examen pour l’obtention du titre d’Associé, un coup dur à encaisser pour le DHart. Plus tard, alors qu’il exerçait les fonctions d’examinateur pour le Collège royal, il a été très contrarié par le fait que l’examinateur principal a recalé un candidat à qui il avait accordé la note de passage, ce qui l’a convaincu qu’il existait sans doute un meilleur moyen d’évaluer les compétences.

Dans les années 1970 et 1980, davantage d’attention est accordée à l’éducation médicale. Plusieurs initiatives allaient bientôt exercer une profonde influence sur l’éducation médicale au Canada et partout dans le monde :

  • Les facultés de médecine ont commencé à embaucher des experts en enseignement médical. Après la nomination de M. Arthur Rothman à l’Université de Toronto en 1969, le recours à une expertise en éducation médicale au sein des facultés est devenu pratique courante.
  • Les facultés de médecine ont commencé à établir des bureaux de formation professorale. En 1975, le réseau POD (Professional and Organizational Development Network in Higher Education) a été mis sur pied afin de promouvoir les améliorations à l’éducation et à l’enseignement supérieur.
  • En 1978, l’Association canadienne des professeures et des professeurs d’université (ACPPU) a publié le premier rapport sur le dossier de l’enseignement. Il s’agissait là d’un important point de départ pour la modification des règles régissant l’avancement des membres du corps professoral de sorte que les contributions à l’enseignement et à l’éducation soient reconnues.
  • En 1984, l’Association of American Medical Colleges a publié le rapport GPEP (General Professional Education of the Physician). Il s’agissait alors de la première révision à grande échelle de l’éducation médicale prédoctorale depuis le fameux rapport Flexner publié en 1910.
  • Partout dans le monde, les enseignants en médecine ont commencé à reconnaître l’éducation médicale en tant que domaine d’études à part entière.

Pendant cette même période, un petit cercle d’enseignants en médecine du Canada se rendait régulièrement au Royaume-Uni pour prendre part aux congrès de l’ASME (Association for the Study of Medical Education, fondée en 1957), en Europe pour ceux de l’AEME (Association pour l’enseignement médical en  Europe, fondée en 1972), aux États-Unis pour les congrès du GME (Group on Medical Education, fondé en 1969 et aujourd’hui connu sous le nom de Group on Educational Affairs) ou aux congrès de RIME (Research in Medical Education).

Les spécialistes appartenant à ce petit cercle se rencontraient souvent à ces congrès et se demandaient pourquoi il n’existait pas d’organisme semblable au Canada. En 1976, les enseignants en médecine du Québec ont fondé le Club de pédagogie médicale du Québec et, en 1978, le Collège des médecins de famille du Canada a créé la section des Enseignants en médecine familiale.

En 1985, Ian Hart et d’autres ont mis sur pied les Conférences d’Ottawa, des rencontres portant sur l’évaluation des compétences ayant lieu à tour de rôle dans divers centres nationaux partout dans le monde. Il n’existait cependant aucun événement canadien où les enseignants en médecine de toutes les disciplines pouvaient se rencontrer pour aborder l’éventail complet des enjeux liés à l’éducation médicale. En juillet 1986, le Dr Hart a adressé un sondage par la poste aux membres du corps professoral des facultés de médecine partout au Canada et 603 professeurs de 11 facultés de médecine ont manifesté leur intérêt.  Il a par la suite communiqué avec ses collègues pour former le premier comité de direction. Il a pu compter sur leur appui intégral. (Se reporter à la boîte à la page 3 pour connaître les membres du premier comité de direction.)

Le Comité s’est réuni pour la première fois en novembre 1987 et a commencé à planifier la tenue de la première réunion de l’ACÉM qui a eu lieu à l’Hôtel Le Méridien de Montréal les 1er et 2 octobre 1988, conjointement avec la réunion de l’Association des facultés de médecine du Canada.

« C’était inévitable. Il s’agissait d’une idée qui ne demandait plus qu’à éclore! » -Dr Ian Hart

L’ACÉM avait pour objectif d’encourager et de favoriser le perfectionnement des compétences en enseignement et en évaluation de même que la recherche en éducation médicale dans les facultés de médecine canadiennes grâce à l’échange de renseignements sur l’enseignement, l’apprentissage et les méthodes d’évaluation. Les décisions initiales du Comité de direction ont joué un rôle primordial en ce qu’elles ont permis de jeter les bases de la croissance réussie de l’ACÉM. Même si 60 % des membres ayant rempli le questionnaire original avaient précisé qu’ils préféraient se rencontrer dans le cadre de l’assemblée annuelle du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, le Comité de direction a décidé que l’assemblée générale de l’ACÉM devait plutôt se tenir dans le cadre du congrès de l’Association des facultés de médecine du Canada (AFMC).

En associant la réunion de l’ACÉM à celle du Collège royal, il y avait fort à parier que peu de membres du Collège des médecins de famille du Canada y auraient participé. Par ailleurs, les réunions de l’AFMC à l’époque portaient surtout sur des questions administratives concernant les doyens et les doyens associés. Ces réunions étaient considérées comme étant guindées et peu stimulantes. Grâce à l’ajout des conférences, des séances de présentation par affiches et des ateliers de l’ACÉM, les réunions sont devenues plus dynamiques et plus intéressantes et ont attiré un groupe d’éducateurs qui autrement n’auraient jamais assisté aux réunions de l’AFMC. Heureusement pour l’ACÉM, l’AFMC lui a fourni le soutien administratif et le financement dont elle avait grand besoin pour la tenue de l’assemblée annuelle et pour la traduction du bulletin et d’autres documents vers le français.

L’ACÉM a contribué à changer le milieu de l’éducation médicale au Canada en offrant aux éducateurs un forum permettant le réseautage et l’échange d’idées, un lieu où ils peuvent exceller et se démarquer. Depuis sa création, elle cherche avant tout à servir ses membres en offrant aux enseignants des occasions d’apprendre les uns des autres et de présenter leurs travaux d’érudition.

L’article original

Conseil d’administration & Comités

Communautés de pratique

À la journée de réflexion du Conseil de l’ACÉM de 2017, les Communautés de pratique de l’ACÉM ont été créées afin de servir nos membres en jetant des ponts entre ceux et celles qui partagent des points de vue semblables et des intérêts communs en matière d’éducation médicale.

Règlements administratifs

La version la plus récente des règlements administratifs de l’ACÉM peut être téléchargée ici.

Organigramme de l’ACÉM